
Description :
Cette représentation est fortement liée à la représentation particulaire puisqu'elle ne peut être visualisée qu'à partir de celle-ci, en cliquant sur le bouton "oscillo". Le nom "oscillo" choisi ici n'est pas anodin. Il sous-entend que l'utilisateur a déjà utilisé un oscilloscope "réel". Cependant, ici, la simplicité d'utilisation peut permettre d'envisager une utilisation sans connaissance préalable sur cet outil, moyennant quelques précisions explicites, qui sont données ci-après.
Lorsqu'on appelle la fonction "oscillo", il apparaît dans la fenêtre "microscopique" deux disques de couleur bleue et verte, une bande étroite bleutée dans laquelle sont situés ces deux disques, et l'écran de l'oscilloscope simulé.

Si les correspondants de ces deux disques sont des microphones dans l'expérience réelle, on choisit ici de les appeler des capteurs. On s'interdit en effet de mélanger sur une même représentation des éléments du modèle et des objets réels (même s'ils ne sont que représentés). C'est également pour cette raison que ces "capteurs" n'ont pas l'aspect de micros. Le point commun entre capteurs et micros réside dans leur fonction : ils rendent compte de l'état du milieu à l'endroit où ils sont situés, et ceci à chaque instant.
On adopte donc ici par convention le fait que les capteurs fournissent un signal dépendant de la densité du milieu simulé. Cette convention est transposée de la fonction des micros : fournir une tension électrique qui rend compte des vibrations d'une membrane. Que l'on utilise un micro à grenaille de charbon, à électret ou un micro dynamique (celui-ci fournissant une tension proportionnelle à la vitesse de sa membrane), on obtient toujours une sinusoïde dans le cas de la réception d'un son sinusoïdal. Au final, la fonction de tout micro est de fournir une indication de la pression à chaque instant. Le mécanisme de mesure est ici simplifié mais il permet d'assurer cette fonction et d'illustrer ce qu'il se passe lorsqu'on réalise l'expérience.
Pour effectuer une mesure, il suffit de faire glisser les capteurs sur le milieu. La (les) courbe(s) se trace(nt) alors en temps réel sur l'écran. Les capteurs peuvent être déplacés dans le milieu. Ils peuvent aussi être mis hors du tuyau sonore, dans la bande fine bleutée qui leur est réservée.
On voit donc les courbes se tracer en temps réel, ce qui est un avantage énorme par rapport à la situation réelle dans laquelle les fréquences en jeu sont tellement grandes que les sinusoïdes sont toujours "toutes tracées". Le décalage des deux sinusoïdes lorsqu'on déplace les micros contribue fortement à la confusion entre phénomène temporel et phénomène spatial. Les faibles fréquences mises en jeu ici permettent de voir ce qui ce passe dans le temps d'une part, dans l'espace d'autre part.
Dans ces conditions, on a volontairement choisi de ne pas graduer les axes de l'oscilloscope. La base de temps est fixée une bonne fois pour toute (elle dépend du processeur utilisé). Par contre l'amplitude est la même que l'amplitude de vibration à l'endroit du capteur (en pixel).
Actions possibles :
On ne peut rien effectuer à proprement parler sur l'écran de l'oscilloscope, qui ne fait qu'indiquer le signal perçu par les capteurs qu'on peut glisser sur le milieu de propagation ou sortir du milieu (bande située sous le tuyau sonore).